A côté des livres, des graines !
Initiées l’an dernier, les grainothèques sont présentes, cette année, dans 5 médiathèques lilloises et au centre ressources de la MRES. Les lecteurs sont invités à prendre et/ou à déposer des graines de plantes sauvages. en les cultivant dans son jardin, sur son balcon, chacun peut contribuer à préserver la biodiversité en ville et plus tard alimenter la grainothèque à son tour. Des guides et rencontres sont proposés pour apprendre les techniques simples de reproduction des semences, et pour comprendre ces démarches de partage des semences. Une belle occasion de réunir les biens communs de la connaissance et de la nature ! Les médiathèques et le centre de ressources de la MRES mettent également à disposition un ensemble d’ouvrages dédiés au jardinage, à la faune, la flore et à l’art des jardins.
RDV dès mi-avril à la médiathèque Jean Lévy, Faubourg de Béthune, Wazemmes, Fives, Saint Maurice Pellevoisin et au de centre ressources de la MRES.
www.bm-lille.fr et www.mres-asso.org
Mois : avril 2015
Les jardins communautaires lillois et hellemmois
Bizardin, drôles d’Wazeaux, les Maguettes, Le Pré Muché… des noms insolites pour des jardins que les habitants d’un quartier cultivent ensemble.
À Lille, les « jardins communautaires » sont initiés par l’Association des Jardins Ouverts et Néanmoins Clôturés, les AJONC. Elle aide les personnes intéressées à trouver une friche disponible pour créer un jardin. L’association fait le lien avec la Ville de Lille pour la mise à disposition du terrain. Elle mobilise ensuite les habitants et organise la concertation en privilégiant une gestion participative, selon la Charte des Jardins Ouverts et Néanmoins Clôturés.
Ces jardins sont des lieux de rencontres et d’animations gérés de façon collective par des habitants volontaires. Ils ont ouverts sur le quartier aussi souvent et régulièrement que possible, mais néanmoins clôturés pour permettre la pérennité des aménagements effectués par les habitants. N’hésitez pas à demander les clés à l’association ou à venir lors des réunions de concertation, des travaux d’aménagements ou des festivités, à découvrir dans la rubrique agenda du site.
Pour connaître les dates des réunions de concertation, contactez l’association.
Opération "prêt d'poules"
Grâce à l’opération « Prêt d’poules », la ferme pédagogique Marcel Dhénin et Animavia vous permettent d’accueillir chez vous 2 poules prêtées par l’association pour une durée de 6 mois. Une façon originale de réduire ses déchets, tout en récoltant chaque jour de bons oeufs frais !
- Des poules, pour quoi faire ?
Pain dur, peau de poisson, coquilles de coquillages, gras de viande, légumes (y compris épluchures)… sont autant d’ingrédients qui peuvent entrer dans l’alimentation des poules. En 1 an, une poule peut ainsi consommer jusqu’à 150 kilos de déchets de table.
Pour récolter des œufs frais
Une poule pond en moyenne entre 150 et 200 œufs par an, jusqu’à l’âge de 8 ans environ (la quantité d’œufs pondus commence à baisser après 4 ans).
Une poule, ça a besoin de quoi ?
Que l’on peut facilement construire soi-même en matériaux de récupération (exemple ci-contre). Un poulailler d’1 m² est suffisant pour 2 poules.
D’un parcours :
Même si elles doivent pouvoir y accéder à tout moment, les poules ne passent pas toute leur journée enfermées dans le poulailler ! Elles doivent également avoir accès à un espace enherbé que l’on appelle le parcours, où elles pourront se promener, gratter la terre et se régaler des herbes, insectes, larves et limaces qu’elles trouveront.
D’une alimentation adaptée :
La poule est omnivore et mange de tout (ou presque) : graines, insectes, limaces, vers et, ce qui nous intéresse le plus, restes de cuisine ! Du pain dur, de la peau de poisson, des coquilles de coquillages, du gras de viande, des légumes (y compris les épluchures) compléteront ainsi parfaitement le menu, sans oublier bien sûr de l’eau propre tous les jours.
Attention : ne donnez jamais à vos poules de pomme de terre crue, d’épluchures d’oignon, de banane, d’agrumes, de kiwi, de feuilles de poireau crues, de trognons de chou, de céleri, d’os ou de fruits et pain moisis. Certains de ces aliments peuvent être toxiques pour elles.
Les unités de production fivoises
« C’est autour de l’agriculture urbaine, d’une envie de (re)mettre les mains dans la terre, de manger sa récolte, et de la partager avec ses voisins que Les Saprophytes s’invitent à Fives!
A travers des ateliers, des temps d’échange de savoir, de savoir-faire, de produits locaux, mais aussi au fil d’événements festifs, nous visons une autre manière de fabriquer et de pratiquer la ville, ensemble.