Les jardins communautaires lillois et hellemmois

Les jardins communautaires lillois et hellemmois

Bizardin, drôles d’Wazeaux, les Maguettes, Le Pré Muché… des noms insolites pour des jardins que les habitants d’un quartier cultivent ensemble.
À Lille, les « jardins communautaires » sont initiés par l’Association des Jardins Ouverts et Néanmoins Clôturés, les AJONC. Elle aide les personnes intéressées à trouver une friche disponible pour créer un jardin. L’association fait le lien avec la Ville de Lille pour la mise à disposition du terrain. Elle mobilise ensuite les habitants et organise la concertation en privilégiant une gestion participative, selon la Charte des Jardins Ouverts et Néanmoins Clôturés.
Ces jardins sont des lieux de rencontres et d’animations gérés de façon collective par des habitants volontaires. Ils ont ouverts sur le quartier aussi souvent et régulièrement que possible, mais néanmoins clôturés pour permettre la pérennité des aménagements effectués par les habitants. N’hésitez pas à demander les clés à l’association ou à venir lors des réunions de concertation, des travaux d’aménagements ou des festivités, à découvrir dans la rubrique agenda du site.
Pour connaître les dates des réunions de concertation, contactez l’association.

Opération "prêt d'poules"

poulesGrâce à l’opération « Prêt d’poules », la ferme pédagogique Marcel Dhénin et Animavia vous permettent d’accueillir chez vous 2 poules prêtées par l’association pour une durée de 6 mois. Une façon originale de réduire ses déchets, tout en récoltant chaque jour de bons oeufs frais !

  •  Des poules, pour quoi faire ?
Pour réduire ses déchets

Pain dur, peau de poisson, coquilles de coquillages, gras de viande, légumes (y compris épluchures)… sont autant d’ingrédients qui peuvent entrer dans l’alimentation des poules. En 1 an, une poule peut ainsi consommer jusqu’à 150 kilos de déchets de table.

Pour récolter des œufs frais

Une poule pond en moyenne entre 150 et 200 œufs par an, jusqu’à l’âge de 8 ans environ (la quantité d’œufs pondus commence à baisser après 4 ans).
Une poule, ça a besoin de quoi ?

Exemple d'installation maison (© Josh Larios)D’un poulailler :

Que l’on peut facilement construire soi-même en matériaux de récupération (exemple ci-contre). Un poulailler d’1 m² est suffisant pour 2 poules.
D’un parcours :
Même si elles doivent pouvoir y accéder à tout moment, les poules ne passent pas toute leur journée enfermées dans le poulailler ! Elles doivent également avoir accès à un espace enherbé que l’on appelle le parcours, où elles pourront se promener, gratter la terre et se régaler des herbes, insectes, larves et limaces qu’elles trouveront.
D’une alimentation adaptée :
La poule est omnivore et mange de tout (ou presque) : graines, insectes, limaces, vers et, ce qui nous intéresse le plus, restes de cuisine ! Du pain dur, de la peau de poisson, des coquilles de coquillages, du gras de viande, des légumes (y compris les épluchures) compléteront ainsi parfaitement le menu, sans oublier bien sûr de l’eau propre tous les jours.
Attention : ne donnez jamais à vos poules de pomme de terre crue, d’épluchures d’oignon, de banane, d’agrumes, de kiwi, de feuilles de poireau crues, de trognons de chou, de céleri, d’os ou de fruits et pain moisis. Certains de ces aliments peuvent être toxiques pour elles.

 Modalités du prêt
Avant que des poules ne vous soient confiées, il vous faudra suivre un atelier de sensibilisation à l’élevage de ces animaux, afin de tout savoir pour bien les accueillir et repartir chez vous en bonne compagnie !

Les unités de production fivoises

_upf_92613_schema-projet-lieu-ressource-hellemmes-internetKésako ?
« C’est autour de l’agriculture urbaine, d’une envie de (re)mettre les mains dans la terre, de manger sa récolte, et de la partager avec ses voisins que Les Saprophytes s’invitent à Fives!
A travers des ateliers, des temps d’échange de savoir, de savoir-faire, de produits locaux, mais aussi au fil d’événements festifs, nous visons une autre manière de fabriquer et de pratiquer la ville, ensemble.

Les premières Unités de Production ont démarré au local des Saprophytes avec un rucher, un laboratoire de production de pleurotes, un potager et un nouveau poulailler. Ces expérimentations sont les premiers éléments d’un lieu ressource en agriculture urbaine, un espace collectif, une ferme urbaine….en attendant de révéler les potentiels productifs du quartier, et les initiatives individuelles ou collectives. »

Compost de quartier…

Capture-1…ou quand le déchet devient ressource !
Réduire le volume de votre poubelle en valorisant les déchets organiques tels que vos épluchures de cuisine… voilà qui s’avère intéressant. D’autant plus quand il vous permet d’obtenir une base de terreau et un engrais riche et de qualité. Mais comment faire ? Entre le compost de quartier, le compost de jardin et le lombricompost dans votre appartement, les possibilités sont multiples.
Pour y voir plus clair, l’association des Jardins et des Hommes propose « des permanences compost ». elle y « distille » ses conseils sur les différents modes de compostage et la fabrication de terreau. Mais au-delà de ces rendez-vous réguliers, l’association peut accompagner les habitants qui souhaitent participer à l’installation d’un composteur dans leur quartier, aux pieds de leur immeuble ou sur leur lieu de travail. A bon entendeur…